Nous ne sommes pas impuissants face au drame qui se déroule sous nos yeux au Proche Orient.

Nous pouvons agir dès aujourd’hui pour les enfants de Gaza et de Cisjordanie.

L’objectif ?

Mettre en lien direct et personnel les enfants de 5 à 10 ans par le biais de correspondance physique et virtuelle si nécessaire dans un premier temps.

Nous ferons en sorte que tous ceux qui le souhaitent puissent poursuivre leur relation dans les années à venir.

Pourquoi ?

• Les enfants ont un ami sur place et découvrent un autre univers.
• L’implication des parents, qui s’intéressent de facto à ce nouvel univers, à l’ami de leur enfant se trouvant à Gaza, ou en Cisjordanie. Ils pourront ainsi parler avec lui d’autres sujets que ceux de la guerre.
• Les écoles disposent d’un sujet déterminant pour parler des autres, de solidarité, du Proche Orient, etc.
• Pour les enfants Palestiniens, cela constitue une fenêtre directe sur un monde qui leur est globalement fermé aujourd’hui et avec une relation concrète et personnelle. L’échange pourra leur permettre de sortir de l’ambiance mortifère, de souffrance qui les entoure.
• Cette opération ne dépend d’aucun pouvoir religieux, politique ou économique mais uniquement des relations entre les enfants, qui, dans quelques années seront l’avenir.
• Cette action aidera l’enfant quelle que soit sa nationalité ou sa religion, à s’extraire partiellement du contexte de la guerre.

La méthode ?

Nous proposons que l'opération soit réalisée avec le partenariat des fédérations de parents d’élèves et des écoles. Elle a déjà été réalisée de 1996 jusqu'en 2004 entre les écoliers français, les écoliers gazaouis et de sept autres pays sous le nom « L’un pour l’autre ».

La demande de correspondance sera proposée dans les écoles européennes aux enfants qui souhaiteront participer. Les courriers seront collectés et entièrement traduits dans la langue du destinataire, dans un sens comme dans l’autre. Une lecture attentive de chaque courrier sera réalisée pour éviter tout dérapage (politique, religieux ou autre). Les courriers seront transmis virtuellement dans un tout premier temps et transportés sur place par la cellule logistique de l’association qui les répartira dans de nombreux centres pour une mise en place de la distribution. De la même manière, le courrier reviendra et sera à son tour vérifié, traduit etc. La première correspondance réalisée sur un support physique (carte postale ou autre) accompagnée de la photo de l’expéditeur sera scannée et transmise par internet. Selon le cas, nous nous organiserons pour que les correspondances suivantes se poursuivent soit de manière physique soit informatique. Mais il est important que les premiers contacts soient matérialisés par un support papier le plus tôt possible.

France, Suisse, Russie, Bosnie, Croatie, Macédoine, Irak, Palestine, Israël, Mali, Niger, Madagascar et Burundi